Avec ses cinq comédiennes grimées en Beatles de pacotille, Céline Champinot fait s’entrechoquer carnaval pop et récits fondateurs.
Esthétique saturée de couleurs, mystique à gogo, références pop, flash et paillettes : bienvenue dans l’univers psychédélique et post-apocalyptique de Céline Champinot.
L’action se passe dans une caverne, crypte, studio d’enregistrement, abri anti-atomique, tombeau, enfer… Les apôtres John, Philip, Thomas et Paul spéculent sur l'existence d'un Dieu. Tour à tour artistes, disciples, activistes politiques, groupe de sosies, malades mentaux ou morts-vivants, ils réécrivent le passé, inventent le présent et l’avenir, se nourrissent de champignons, révèlent des vérités spirituelles et politiques - parfois vraies et parfois fausses - à travers des réclames poétiques et des tubes radiophoniques.
Les Apôtres aux cœurs brisés (Cavern Club Band) se nourrit d’une relecture obstinée - et pour le moins affranchie - des mythologies bibliques tout autant que des paranoïas schizophréniques de l’écrivain Philip K. Dick, des chansons de John Lennon et Paul Mc Cartney, du célèbre Boy’s Band The Beatles. Une pièce comme une bombe à fragmentation qui explore les forces qui nous inspirent et nous surveillent.
“Cette parodie à la fois intelligente et fantasque aux thèmes de culture populaire, avec un texte coloré d'absurdes messages, slogans publicitaires, etc. est jouée et chantée par les actrices seules ou choeur, avec un costume de couleur différente signé Les Céline.”
Théâtre du blog
“Les Apôtres aux coeurs brisés - Cavern Club Band, une nouvelle révision déglinguée des grands mythes, piochés indistinctement dans la Bible et dans les charts légendaires de la pop culture.”
Mouvement