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Aline Landreau

Suite à des études de philosophie et un parcours de danse depuis l’enfance qui la mène au Conservatoire de Bordeaux, Aline Landreau prend part de 2005 à 2007 à la Formation d'Artiste Chorégraphique du Centre National de Danse Contemporaine à Angers sous la direction d'Emmanuelle Huynh. Elle participe ensuite en 2009 au programme Essais du CNDC et obtient conjointement un Master II en recherche en danse auprès de l'Université Paris 8 – Saint Denis. Elle a co-fondé en 2010 Météores – constellation de jeunes chorégraphes et plateforme chorégraphique implantée à Nantes – pour partager des outils de production et d’administration et comprendre activement ce que peut être une communauté artistique au travail aujourd'hui. Elle crée en 2015 la pièce Blur!, présentée au festival Open Spaces #3 à Tanzfabrik et accueilli au TU en 2019 dans le cadre de Splash! #1. Elle est lauréate du Fonds Transfabrik de coopération franco-allemand de l’Institut Français de Berlin en 2017 avec la pièce Underneath/Souterrains. Aline Landreau est par ailleurs interprète à partir de 2007 pour des chorégraphes tels que Loïc Touzé, Emmanuelle Huynh et dernièrement de façon privilégiée avec Vincent Dupont. Elle est en compagnonnage artistique sur l’année 2018 avec Loïc Touzé / Honolulu à Nantes dans le cadre d’un dispositif de la ville de Nantes. En 2020, elle crée la pièce Corpus au TU dans le cadre de Splash! #2.

#Rebelle

« J’aime mettre en danger mes certitudes. Quelque chose de l’ordre de l’investigation, mais sur un mode complètement primitif, sauvage et sensitif donc. »


À propos de Blur!
« Je travaille des environnements. Et le glissement de la danse vers ces environnements, ces propositions immersives, s'est fait en explorant la dimension sonore. L'expérimentation vocale notamment m'a décalée progressivement de la question du corps dansant et de l'hyper visibilité propres à la danse. En créant Blur !, j'ai voulu en partie démonter ce parcours de danse qui avait commencé pour moi de manière assez académique, défaire une forme de représentation du corps, et mon rapport au corps, à la matière même. L'espace de vision altérée permet de se percevoir différemment, d'avoir des contours extensibles, de s'inventer d'autres identités. D'emblée, ce décalage m'a donné beaucoup de liberté pour penser la question de tous les temps qui participent à une saisie sensible. Qu'est-ce qui fait événement (chorégraphique ou même spectaculaire) ? Où est-ce que ça commence ? Où sont les seuils perceptifs ? »
Dans le cadre de SPLASH ! #1