LA TENDRESSE
1 fév. 20H • mercredi
2 fév. 20H • jeudi
3 fév. 20H • vendredi
En coréalisation avec le Grand T
Un chœur d’hommes fait exploser les structures archaïques du patriarcat, libérer les imaginaires pour trouver un chemin vers la tendresse.
Sur scène, huit jeunes interprètes se questionnent sur la fabrication du masculin et leur éducation formatée au virilisme. Jeunes héritiers d’une tradition violente de domination, ils se débattent avec les clichés d’hyper-masculinité : l’argent, le groupe, le corps, les femmes, l’identité, la paternité, les autres hommes, la violence. La metteuse en scène Julie Berès s’est inspirée de nombreuses lectures sur le sujet et de témoignages de jeunes hommes de tous horizons, appelés à interroger leur masculin, leur virilité, leur construction, dans le cadre de la famille, la sexualité ou encore le monde du travail. Ici, ils s’adressent au public, l’interpellent, le défient, le mêlent, avec humour et un langage direct, et espèrent-ils, le libèrent. Seuls ou en groupe, ils tentent de se libérer du fardeau, font des percées vers la tendresse. Emprunts de leur pop culture, ils tentent de s’en extraire en osant réinventer leur masculin, plus libre, plus doux. Fragile et beau.
“On ressort de là plein de confiance en la jeunesse, en nos mutations intimes, en l’avenir tout simplement. Que ce spectacle fait du bien !!!”
Sceneweb.fr
Le décor a été construit par les Ateliers du Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes
Julie Berès est artiste associée du projet du Théâtre Dijon-Bourgogne, dirigé par Maëlle Poésy.
Julie BERÈS, autrice et metteuse en scène
Dans le paysage théâtral français, Julie Berès a la caractéristique de traduire sur scène les contours d’un « espace mental », loin de toute forme de naturalisme, et de concevoir chaque spectacle comme un « voyage onirique » où se mêlent éléments de réalité (qui peuvent être apportés par des textes, ainsi que par une collecte de témoignages) et imaginaire poétique. Les images scéniques qui résultent d’une écriture de plateau polyphonique (textes, sons et musiques, vidéo, scénographies transformables) construisent un canevas dramaturgique, qu’il serait trop réducteur de qualifier de théâtre visuel. La notion de « théâtre suggestif » parait plus juste : il s’agit en effet de mettre en jeu la perception du spectateur, en créant un environnement propice à la rêverie (parfois amusée) autant qu’à la réflexion.