La performeuse Meg Boury explore dans une série de performances-portraits transhistoriques et autofictionnelles, inspirées du New Burlesque et du French cancan, les représentation de la femme à travers l’Histoire. Ici Jeanne d’Arc reprend la chanson Like A Prayer, Mata Hari fait un effeuillage de chevalier destructeur, Madonna danse un cancan enflammé.

“Je ne vais non pas chercher à démonter les stéréotypes féminins, mais bien à m’approprier les codes, assumer leur réception ainsi que les fantasmes qui y sont liés et les parodier. Car c’est bien le rire qui définit le burlesque. Ainsi, en alliant le comique et le critique, je chercherais à mettre en forme une comédie physique avec charme et bouffonnerie.”
MEG BOURY

Meg Boury se forme à l’École des Beaux-arts de Nantes jusqu’en 2019. Avec une pratique plastique tournée vers la performance, ses premiers projets naissent au sein du TU-Nantes avec le collectif Poils et les Gants dont elle est co-fondatrice. Elle y présente par la suite des projets personnels comme Western Love Story qui fut également présenté dans l’exposition Felicità au Palais des Beaux-arts à Paris en 2019. En parallèle, Meg Boury réalise également des maquillages pour le plasticien Hoël Duret en 2017, des costumes pour le metteur en scène Tanguy Malik Bordage en 2018 et pour la chorégraphe Elise Lerat en 2021. Son premier spectacle en solo Le Trophée fut joué en octobre au TNT-Terrain Neutre Théâtre, à Nantes.