[DATE] + MUE 
Plateau partagé danse 

[DATE] propose deux expériences sensitives, entre performance et captation dansée, entre danse et vidéo, autour du corps. Offrant un deuxième voire un troisième regard au spectateur, sa mémoire se veut être titillée, remise en question, trompée ou tout simplement rassurée, se retrouvant face à deux objets : un éphémère et une archive de ce qui vient d’être vécu. 
L’expérience visuelle de [date] laisse des traces, des empreintes qui semblent se ressembler mais sont distordues, modulées, déformées par la perception de la caméra. L’espace d’improvisation devient un espace de jeu dans lequel le médium de la vidéo devient un prétexte. Du calme, de l’agitation, une tentative de se comprendre mais surtout de partager un goût pour la curiosité de l’instant.

Projet de fin d’étude à l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers (CNDC), Paulin Banc et Pauline Balayila ont nourri leur désir de collaborer, penser et écrire la danse ensemble. Nourri d’une expérience commune, le débat, la confusion et la tentative les amènent à expérimenter et questionner l’art dans sa dimension la plus globale par le médium de la vidéo. C’est avant tout la manière de penser plutôt que le fond de leur pensée qui lie les deux artistes, une diversité pleine d’adversité avec un penchant de ressemblance.

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Inspiré de Les Mains Libres de Paul Éluard et Man Ray, Mue est une mise en corps, qui tente une traduction corporelle et sensitive de l'œuvre par le mouvement et la matière. Il s’agit d’une lecture personnelle et subjective d’où découle la réflexion suivante : comment mettre en mouvement un élan qui découle d’une inspiration littéraire et graphique.

"Comme un livre se dévoile sous vos yeux à mesure que vous en tournez les pages.
J'imagine un livre, format art vivant."
AÏDA BEN HASSINE

Vous pouvez poursuivre la réflexion de l’artiste par le biais de deux autres formes, présentées tout au long du festival FAUVES : Triptyque, projection de huit capsules vidéo associant danse, poésie et dessin ; et Portrait/Paysage, déclinaison performative du solo Mue qui propose d’explorer les possibles et les enjeux de l’aléatoire des lectures.

Aïda Ben Hassine intègre le CNDC d’Angers en 2018 et poursuit en parallèle ses recherches en Licence d’arabe maghrébin à l’Inalco (Sorbonne Paris 13). Elle se plonge dans l’expérimentation de nouveaux espaces de création et de réflexions, dans l’objectif de s’établir au sein de la communauté artistique, à mesure qu’elle projette son épanouissement personnel dans un projet au long terme, de démocratisation des pratiques artistiques et culturelles au service d’un projet social et humanitaire.