Sur le temps du Festival IDÉAL, des étudiant·es en master MEEF 1 de l’INSPE Nantes ont pu découvrir et prendre part à une résidence de recherche transmission initiée par les co-autrices de la Conversation partagée La Nuit, Perrine Mornay et Catherine Huchet.
Découverte du bureau du directeur, fête improvisée dans l’espace public, dessin à la craie sur l’asphalte, les élèves de CP d’une école de la métropole nantaise ont bravés l’obscurité et percés les mystères de la nuit et ses interdits, bien accompagné·es par des artistes, des chercheuses, leurs enseignantes et étudiant·es en master à l’inspé de Nantes.
Pendant une semaine, Perrine Mornay et Olivier Boréel, co-fondateurs du collectif impatience, Catherine Huchet, maîtresse de conférence en sciences de l’éducation à l’Inspé de Nantes, Malou Delplancke, chercheuse en didactique des sciences, deux enseignantes et leurs classes de CP ont réfléchi autour de l’appropriation des questions liées à la nuit par les enfants. Les étudiant·es de l’inspé ont pu participer à cette recherche et ces questionnements et s’interroger sur la notion de participation dans un processus avec des enfants qu’il soit artistique ou éducatif. Que veut dire participer ? Et quels en sont les outils et les paradigmes ?
Les étudiant·es ont aussi pris part à un séminaire réunissant l’artiste et les chercheuses, leur permettant d’en découvrir plus sur la recherche pédagogique et artistique, sa méthodologie et sa mise en place. Iels ont aussi assisté·e l’excursion de nuit proposée aux écolièr·es par les artistes et chercheur·euses.
Passer une nuit à l’école, c’était un rêve d’enfant. Pouvoir le partager avec eux et elles c’était incroyable. Pouvoir se confronter à ce qui à été dit pendant le séminaire, aux représentation des enfants de la nuit, leurs appréhensions, leur peur et voir concrètement ce que c’est pour eux la nuit, ça à fait bouger beaucoup de chose dans ma tête. Mais ce qui m’a le plus marqué c’est de voir que ce projet qui m’impressionnait, qui avait l’air génial mais compliqué à mettre en place, pouvait fonctionner. Ça m’a permis de me dire qu’il fallait être ambitieux·se, de comprendre les difficultés à prendre en compte et que c’était des choses possibles à mettre en place.
Témoignage d’une étudiante en M1 à l’INSPE
Cette semaine de recherche-transmission s’intègre au projet artistique mené par le collectif Impatience Que Peut la Nuit. Celui-ci fait se rencontrer des artistes, des enfants, des scientifiques et un public adulte. Ce projet s’écrit avec la participation d’enfants pour l’écriture du projet mais également dans le moment de la « performance ».
Cette action est rendue possible par la DRAC Pays de la Loire – mission CSTI, et le soutien pour le Collectif Impatience de l’appel à projet en Recherche en théâtre, cirque, marionnette, arts de la rue, conte, mime et arts du geste de la DGCA
Crédit photo : ©Collectif Impatience