FAUVES qui peut !

4 questions à Stanley Menthor

Tout juste diplômé du CNDC d’Angers, le danseur et chorégraphe Stanley Menthor présente sa pièce Não é sobre mim, dans laquelle deux danseurs et une musicienne se confrontent à cette sensation étrange de forces qui les dépassent.

Não é sobre mim vient au départ d’une sensation, d’une envie d’atmosphère effrayante et réconfortante à la fois, de raconter mes peurs, nos peurs, de les danser, de les soulager..  

Stanley Menthor

Quels sont les moteurs de la création de ton spectacle, Não é sobre mim ?

Stanley Menthor : Não é sobre mim vient au départ d’une sensation, d’une envie d’atmosphère effrayante et réconfortante à la fois, de raconter mes peurs, nos peurs, de les danser, de les soulager.. L’envie aussi de créer avec Lucas Resende, de comprendre son univers, de faire rencontrer nos cultures.

Qu’est-ce qui t’agite à (à peu près) 30 ans ?

Stanley Menthor : La peur d’avoir un jour 30 ans ? La situation dans le monde… quels conflits, quelles solutions ? La situation en France, quelles politiques publiques existeront ?

Ces questions me positionnent en tant qu’artiste, la peur de ne pas avoir le temps, l’envie de prendre la parole aussi.

Pourquoi l’art est-il nécessaire dans ta vie ?

Stanley Menthor : Je crois qu’on ne peut pas vivre sans croyances. Moi, je crois en l’art, en sa puissance fédératrice, à sa capacité de prendre soin de soi et des autres. 

Comment imagines-tu ta vie d’artiste en 2054 ?

Stanley Menthor : Inimaginable.

Les possibles sont encore trop grands, je trouve ça même effrayant de me projeter si loin, ce serait presque comme me restreindre.

-> Propos recueillis en août 2024.