3 questions à Gabriel Um

La saison 24-25 marque les 30 ans du TU, l’occasion d’inviter les artistes de la saison à répondre à quelques questions sur les générations et la régénération ! À nos futurs !

Danseur et chorégraphe, Gabriel Um revient au plateau pour sa nouvelle création, Massak Yada. L’occasion de s’entourer de musiciens, technicien·nes son et lumière sur scène et de ré-interroger ce que signifie la danse personellement et collectivement.

L’art n’est pas qu’un médium… Je pense qu’il est temps de casser les
frontière entres les milieu artistiques pour que l’art puisse rayonner à sa juste valeur.

Gabriel Um

Ta première relation à l’art, c’était quoi ? Comment ?

Gabriel : Ma première relation a l’art c’est la musique qui est omniprésente dans
ma maison depuis tout petit, à travers la musique des anciens vinyls français, camerounais et américains que mes parents jouaient. Mais le souvenir le plus vibrant, c’est mon père chantant et jouant à la guitare « Michelle » de The Beatles , à ma petite soeur pour l’endormir.

Quel est ton premier souvenir au TU?

Gabriel : Mon premier souvenir au TU est un temps de résidence, dans le Studio de recherche, sur mon premier projet pro en temps qu’interprète-danseur. C’était en 2014 sur le projet Overflow, une création régionale initiée par la compagnie Amala Dianor en collaboration avec la Cie chute libre et la Cie Spoart.
Nous étions 20 interprètes avec 4 chorégraphes dans cette salle, mais tout me semblait si immense et beau en même temps! C’était un nouveau monde!

Vers quel futurs l’art peut-il nous mener ?

Gabriel : L’art n’est pas qu’un médium… Je pense qu’il est temps de casser les
frontière entres les milieu artistiques pour que l’art puisse rayonner à sa juste valeur. Pour que l’artiste ne se sente plus brimé dans sa force créatrice. 

Qu’est-ce que l’art transforme selon toi ?

Gabriel : En vrai, je ne sais pas pour les autres, mais pour ma part ça me propose d’être dans une extrême vulnérabilité et sincérité. 

-> Propos recueillis en novembre 2024.