Modèles, IMaginaires et Incertitudes
De 2018 à 2023, le TU est partenaire du groupe de réflexion ImagiMer et du projet MIMI (UN/ Ifremer) qui regroupe un ensemble de chercheur·euses – sciences de la pêche, sociologie, biologie, économie, , océanographie, géographie – des professionnels de la pêche et des artistes metteuses en scène, photographes, musiciens, danseuses, performeuse, autour d’un thème commun : les imaginaires de la mer et leurs relations aux sciences.
Le projet MIMI est porté par Sophie PARDO, LEMNA ; Gilles LAZUECH, CENS, Université de Nantes et Stéphanie MAHEVAS, EMH, Ifremer Nantes.
» L’interdisciplinarité est au coeur du projet MIMI, qui cherche à rapprocher les sciences et les humanités.
Changer de langage et de point de vue permet de mieux appréhender des notions telles que les imaginaires et de mieux comprendre les notions d’incertitude. Les artistes produisent depuis des siècles des imaginaires autour de la mer, qu’il s’agisse de représentations non réelles (sirènes, monstres sous-marins, etc) ou de récits et d’images plus réalistes (Hemingway, Hugo, etc), imaginaires forts qui se diffusent ensuite auprès du grand public.
Les scientifiques produisent, eux, des imaginés, comme des modèles qui sont en mesure de fournir des éléments de connaissance fiables et éprouvés, pour le reste de la communauté scientifique, pour les acteurs de la pêche et, dans une moindre mesure, auprès du grand public. Ce n’est pas un hasard si on parle de recherche artistique et de recherche scientifique, tant ces deux disciplines sont en proie au doute et à l’incertitude.
Le projet MIMI prend le pari que réunir artistes et scientifiques sur un même projet permettra justement à la fois :
- de rendre plus tangible cette zone d’incertitude dans la recherche
- de générer des représentations des socios-écosystèmes marins plus fortes et plus pertinentes. »
Une restitution au grand public a eu lieu le 12 avril 2023 au TU, à l’occasion du Festival IDÉAL.