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sam. 15 févr. 14H00

Youpi, c'est samedi !

En famille
spectacle + ateliers + goûter / Avec Laurent Cebe et Côme Fradet - Des Individué.e.s
15 Fév. de 14H à 20H • Samedi
À partir de 8 ans
Terminé
• Atelier dessin 3D • gratuit
• Goûter et boum • gratuit
• Atelier éveil corporel et dessin • 5€
• Spectacle À main levée • 5€ avec la carte TU
TU-Nantes

À partir de 8 ans,  un samedi à partager en famille, entre enfants, parents, grands-parents, voisins ou amis. Spectacle, ateliers, boum... le TU, ce n’est pas que pour les grands !

DE 14H À17H •  ATELIER COLORIAGE 3D

Atelier dessin en réalité augmentée proposé par la Médiathèque Luce Courville.

DE 15H À 16H30 •  ATELIER ÉVEIL CORPOREL & DESSIN
Le danseur Côme Fradet, adepte des croisements entre plusieurs disciplines, propose un atelier qui mêle la danse et le dessin. En duo parent / enfant, vous êtes conviés à faire plusieurs jeux à partir des sensations du corps et du dessin, des ressentis de l'un puis de l'autre pour composer une "anatomie imaginaire" . Un atelier qui amplifie les imaginaires des corps le temps d'un échange privilégié entre parent et enfant. Tenue souple conseillée

DE 16H30 À 18H  • GOUTER & BOUM

À 18H •  À MAIN LEVÉE •  Spectacle de Laurent Cebe
Sur une fresque colorée, le danseur Laurent Cebe livre un dialogue joyeux et intuitif entre la danse et le dessin, entre graphie et chorégraphie. « J’ai envie de tout mettre ensemble pour voir ce que ça va donner. C’est comme danser une salade de fruits et le défi c’est de ne pas parler, juste danser. » Qu’est-ce que danser et dessiner partagent dans un même corps ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien fabriquer ensemble ? Un spectacle débordant de couleurs et de sincérité, à vous rendre résolument heureux !

Rendez-vous

+ CINÉMA • Max et les Maximonstres / Spike Jonze • Sélection de courts-métrages d'animation • DIM. 16 FÉV. À 18H30 • Cinématographe.


Laurent Cebe : dessiner les sensations

Pascaline Vallée : Comment s'articulent votre pratique du dessin et votre travail chorégraphique ?

Laurent Cebe :
Jusqu’à présent les deux étaient un peu dissociés. Le dessin accompagnait les créations de manière informelle, plutôt comme espace de réflexion. Depuis cette année, j’essaie de l’introduire dans mon travail chorégraphique, de faire en sorte que le dessin ait une influence sur ma pratique de la danse et inversement. Je suis autodidacte, mais le dessin a une place très importante pour moi au quotidien. Je ne l’ai pas rendu visible dans mes anciennes créations, ce qui, avec le recul, me paraît être un manque. Pour l’instant ma recherche se porte plutôt sur la démarche. Dans la nouvelle création à laquelle je travaille, À main levée*, je crée des allers-retours entre la pratique du dessin et celle de la danse. À main levée est un solo, une pièce plutôt introspective qui traite de mon rapport au monde. Le dessin est une manière d’en parler différemment que via le corps. Mes dessins ne sont pas didactiques, il s’agit de formes abstraites, de couleurs. Il s’y dit quelque chose que je ne retrouve pas dans la danse, sur mes sensations, ce que je ressens, des mécanismes internes... Tout au long de la création, je produis à la fois des textes et des dessins qui forment une sorte de catalogue de postures et pourront constituer à terme un roman chorégraphique.

P. V. : Quel sera le contenu de ces deux semaines de laboratoire ?

L. C. : L'enjeu de ce laboratoire est de créer un espace de rencontre avec d’autres artistes et de développer une recherche commune autour du rapport entre corps et arts visuels. J’ai invité quatre compagnies, qui ont toutes un lien plus ou moins grand avec les arts visuels, avec lesquelles j’ai des affinités et avec qui j’ai envie de chercher. Chaque compagnie proposera des ateliers, d’abord un cours, un échauffement, puis un temps de recherche en lien avec son travail et ses outils, en allant du côté de cette relation entre arts visuels et chorégraphiques. Ce temps de rencontre lance un projet de recherche à plus long terme entre nos cinq compagnies.
La deuxième semaine, je travaillerai sur la création d’À main levée. On parle ici de laboratoire parce que je souhaite être en questionnement tout le long du processus de création et essayer, que ce soit dans le travail de la danse ou dans celui du dessin, de réinventer une manière de créer et donc d’écrire la danse. Je cherche une nouvelle matière en plongeant dans ce qui constitue le danseur que je suis aujourd’hui, dans les endroits où je me suis formé, toutes les danses que j’ai traversées, celles qui m’inspirent…

*À main levée, création en 2020 au TU