Le solo de la danseuse et chorégraphe béninoise Rachelle Agbossou exprime l'état d'âme, la fragilité, l'animalité d'une femme victime d'enfermement au sein d'une société d'injustice et d’indifférence. 

La carrière de Rachelle Agbossou commence à l’Université Nationale du Bénin en 1999. Danseuse au Ballet National de 2000 à 2004, elle s’intéresse à la danse contemporaine et devient interprète dans Le Sacre du Printemps de la compagnie Heddy Maalem qui tourne en France, en Europe, aux Etats-Unis. Elle crée la Compagnie Walô en 2005 et organise, en partenariat avec Le Grand Cru des Pays-Bas, des ateliers de formations en didactique, en création chorégraphique et initie avec 11 danseurs de Walô des ateliers et spectacles itinérants sur le genre, la sexualité et les violences.