Ruuptuur

Un gang de quatre centauresses-cyborg aux allures futuristes convoquent la rupture comme acte résolument libérateur.

Lors d’un rituel festif, aussi tonique qu’anarchique, quatre centauresses-cyborgs d’aluminium et de plastique, traversent les multiples strates de la rupture, qu’elle soit sociale, intime ou politique. Les corps mi-divins, mi-humanoïdes exaltent pour rompre ce qui doit être rompu, nourrir ce qui doit arriver, fêter un passage à venir, se donner du courage, prendre appui, se rendre puissant·es.

Sur un son pulsé, palpitant entre transe et cri primal, chacune conserve son propre style : danse contemporaine, hip hop, afrobeat et performance. Dompteuses de frousses et de contraintes, fières et intrépides, elles pulvérisent la morosité ambiante et défient l’avenir, bien décidées à transformer l’art en arme fatale d’empuissancement et de lâcher-prise.