Maya Deren
Daphné Biiga Nwanak et Baudouin Woehl - Palabres palabres
Suite à une rupture amoureuse Véra se questionne sur sa façon de voir le monde. De Maya Deren, réalisatrice ukraino-américaine de l’avant garde des années 40’ jusqu’au clip Single Ladies de Beyoncé, la question du regard, qu’il soit collectif, personnel ou multiple est scruté avec humour, à tel point que Véra se mue, petit à petit, en véritable caméra.
Avec comme point de départ un clip de Beyoncé, Maya Deren propose de remonter le fil du temps et des corps féminins au XXe siècle, tout en parcourant les influences pop qui ont marqué et façonné nos regards. Sur scène, l’œil est un organe à travers lequel des sensations et des discours s’échangent. Où des corps résolument multiples et différents, partagent l’expérience de voir le monde ensemble. Une expérience partagée du monde qui tente de réconcilier nos perceptions différentes, sources des principaux conflits qui émaillent nos vies intimes, sociales ou politiques. Mais dès lors que l’on épouse le point de vue des autres, abandonne-t-on ses idées, son identité, et même son corps ? Est-ce là que se situe la fin du conflit, le début de la liberté ?
la présence charismatique de Daphné Biiga Nwanak, la reprise décalée du clip de Beyoncé, l’œil machinique vissé au corps, l’intelligence, le talent et l’humour de ce spectacle
un·e cinéphile, sa culture pop, un·e copain·e célibataire et un·e influenceur·euse
facile
à lire et à
comprendre
C’est un spectacle de danse et de théâtre.
Sur scène il y a une danseuse puis une comédienne.
La comédienne s’intéresse à un livre de Maya Deren.
Maya Deren est une réalisatrice célèbre des années 40.
La comédienne réfléchit aux idées de Maya Deren.
Elle s’interroge sur sa façon de voir le monde.
Elle se demande si les autres voient la même chose qu’elle.
Elle se transforme en caméra pour regarder le monde d’une autre façon.
C’est un spectacle qui fait réfléchir.
Distribution
Crédits
Le texte du spectacle est une création originale inspirée du livre : Ecrits sur l’Art et le Cinéma de Maya Deren, traduit de l’anglais par Eric Alloi et Julie Beaulieu avec la collaboration de Sébastien Côté, éd. Paris expérimental, 2014. Les extraits cités dans la pièce n’en sont pas issus.