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jeu. 13 au sam. 15 févr.

À main levée

Création
En famille
Laurent Cebe - Des Individué.e.s
13 Fév. 20h30 • Jeudi
14 Fév. 20h30 • Vendredi
15 Fév. 18h • Samedi / dans le cadre de YOUPI, C'EST SAMEDI !
Terminé
Carte TU :
Une place achetée = Une place à 5 € pour celle ou celui qui vous accompagne
TU-Nantes
50 min
enfants - ados - adultes

Sur une fresque colorée, le danseur Laurent Cebe livre un dialogue joyeux et intuitif entre la danse et le dessin, entre graphie et chorégraphie. « J’ai envie de tout mettre ensemble pour voir ce que ça va donner. C’est comme danser une salade de fruits et le défi c’est de ne pas parler, juste danser. » Qu’est-ce que danser et dessiner partagent dans un même corps ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien fabriquer ensemble ? En quête d’un mouvement continu, la danse devient une sorte de rituel avec ce pouvoir de faire apparaître l’émotion de l’instant présent, et le dessin s'incruste, partout, joyeusement, composant un possible roman choré-graphique avec les postures et gestes intimes du chorégraphe, déployant des imaginaires multiples et généreux. Un spectacle débordant de couleurs et de sincérité, à vous rendre résolument heureux !

On aime sa palette de couleurs primaires, le bleu, le rouge et le jaune, sa fantaisie et la liberté

On y va avec ses enfants, ses neveux et nièces, un prof d'arts plastiques, sa sincérité

Rendez-vous

+ ATELIER • Échauffement du spectateur / Collectif Allogène • JEU. 13 FÉV. À 19H

+ YOUPI, C'EST SAMEDI ! • SAM.15 FÉV. DE 14H À 20H : SPECTACLE + ATELIER parent/enfant + GOÛTER + FÊTE à partager en famille + DES SURPRISES !  

+ CINÉMA • Max et les Maximonstres / Spike Jonze • Sélection de courts-métrages d'animation • DIM. 16 FÉV. À 18H30 & 20h45 • Cinématographe.


Distribution
Création, interprétation, dessins et animation : Laurent Cebe - Assistanat : Emma Bathilde - Regard extérieur : Julie Nioche - Lumière et scénographie : Yohann Olivier - Création sonore : Aude Rabillon - Vidéo : Emmanuel Larue - Costumes : Baptiste Pichaud - Production et administration : Chloé Ferrand
Crédits
Coproduction : CCN de Nantes dans le cadre de l’accueil studio, TU-Nantes, scène jeune création et émergence, EPCC La Barcarolle (Arcques), association A.I.M.E / Julie Nioche au titre du Compagnonnage de la Ville de Nantes - Avec le soutien : de Réseau Tremplin, Danse à tous les étages - Rennes, Le Triangle - Rennes, Théâtre de l'Etoile du Nord - Paris, Résidence hors les murs CCNN / Le Cargo - Segré, Le Nouveau Studio Théâtre - Nantes, Le Théâtre de Poche - Hédé, Musique et danse en Loire Atlantique, Site Pablo Picasso - Martigues, CNDC d'Angers, Espace de Retz / Théâtre de Machecoul Saint Même
Ce projet bénéficie du soutien au titre de l’Aide à la création : de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Pays de la Loire, du conseil départemental de Loire Atlantique et de la Ville de Nantes. Il bénéficie du soutien de la Ville de Paris au titre de l’aide à la diffusion.

Laurent Cebe : dessiner les sensations

Pascaline Vallée : Comment s'articulent votre pratique du dessin et votre travail chorégraphique ?

Laurent Cebe :
Jusqu’à présent les deux étaient un peu dissociés. Le dessin accompagnait les créations de manière informelle, plutôt comme espace de réflexion. Depuis cette année, j’essaie de l’introduire dans mon travail chorégraphique, de faire en sorte que le dessin ait une influence sur ma pratique de la danse et inversement. Je suis autodidacte, mais le dessin a une place très importante pour moi au quotidien. Je ne l’ai pas rendu visible dans mes anciennes créations, ce qui, avec le recul, me paraît être un manque. Pour l’instant ma recherche se porte plutôt sur la démarche. Dans la nouvelle création à laquelle je travaille, À main levée*, je crée des allers-retours entre la pratique du dessin et celle de la danse. À main levée est un solo, une pièce plutôt introspective qui traite de mon rapport au monde. Le dessin est une manière d’en parler différemment que via le corps. Mes dessins ne sont pas didactiques, il s’agit de formes abstraites, de couleurs. Il s’y dit quelque chose que je ne retrouve pas dans la danse, sur mes sensations, ce que je ressens, des mécanismes internes... Tout au long de la création, je produis à la fois des textes et des dessins qui forment une sorte de catalogue de postures et pourront constituer à terme un roman chorégraphique.

P. V. : Quel sera le contenu de ces deux semaines de laboratoire ?

L. C. : L'enjeu de ce laboratoire est de créer un espace de rencontre avec d’autres artistes et de développer une recherche commune autour du rapport entre corps et arts visuels. J’ai invité quatre compagnies, qui ont toutes un lien plus ou moins grand avec les arts visuels, avec lesquelles j’ai des affinités et avec qui j’ai envie de chercher. Chaque compagnie proposera des ateliers, d’abord un cours, un échauffement, puis un temps de recherche en lien avec son travail et ses outils, en allant du côté de cette relation entre arts visuels et chorégraphiques. Ce temps de rencontre lance un projet de recherche à plus long terme entre nos cinq compagnies.
La deuxième semaine, je travaillerai sur la création d’À main levée. On parle ici de laboratoire parce que je souhaite être en questionnement tout le long du processus de création et essayer, que ce soit dans le travail de la danse ou dans celui du dessin, de réinventer une manière de créer et donc d’écrire la danse. Je cherche une nouvelle matière en plongeant dans ce qui constitue le danseur que je suis aujourd’hui, dans les endroits où je me suis formé, toutes les danses que j’ai traversées, celles qui m’inspirent…

*À main levée, création en 2020 au TU