C’est avant tout une rencontre, la fusion de deux performances rituelles mêlant poésie, danse et effeuillage. Un manifeste poético-politique pour faire parler la mémoire de la peau et raconter nos fragilités puissantes.

La marée monte est un rituel rouge qui entrelace intime et politique. Un bouillonnement de désir Underground né d’un éclat de brutalité aux élections législatives 2024. Comment
soigner nos désirs érodés? Ré-insuffler du vivant dans la chair, se la réapproprier? Les mots
goutés en poésie explorent les vestiges d’amours passés. Ils pansent les plaies et les
gestes de rupture pour recommencer à relationner – à résister à la montée des eaux brunes.

La performance Détroit a pour point de départ le souvenir d’enfance d’un lieu aussi intime
que collectif, un lieu qui serait aussi une action, celle de la traversée. Parler de l’entre-deux et des espaces transitionnels. Dire ce que l’on porte et emporte avec soi. Évoquer le poids de la mémoire, la manière de faire avec, s’en défaire parfois, avec force ou tendresse.

Jeu. 09.10 - 22h15
TU-Nantes
50 min
Tarif unique 5€
Étudiant·es Nantes Université 0€

Distribution

Conception et interprétation : Maëva Guillery et Iris Tlemsamani
Stagiaire en scénographie et costume : Mathilde Morin

Crédits

Production : Compagnie Îlomikado
Crédits photo : Gregg Bréhin
Accueil en résidence : La Fabrique Dervallières de Nantes, le TU-Nantes, le studio de danse de la Cie Ecart au 38 Breil, l’association Dernière Main