Les eaux saillantes
La marée monte + Détroit
Maëva Guillery + Iris Tlemsamani - Compagnie Îlomikado
C’est avant tout une rencontre, la fusion de deux performances rituelles mêlant poésie, danse et effeuillage. Un manifeste poético-politique pour faire parler la mémoire de la peau et raconter nos fragilités puissantes.
La marée monte est un rituel rouge qui entrelace intime et politique. Un bouillonnement de désir Underground né d’un éclat de brutalité aux élections législatives 2024. Comment soigner nos désirs érodés? Ré-insuffler du vivant dans la chair, se la réapproprier? Les mots
goutés en poésie explorent les vestiges d’amours passés. Ils pansent les plaies et les gestes de rupture pour recommencer à relationner – à résister à la montée des eaux brunes.
La performance Détroit a pour point de départ le souvenir d’enfance d’un lieu aussi intime que collectif, un lieu qui serait aussi une action, celle de la traversée. Parler de l’entre-deux et des espaces transitionnels. Dire ce que l’on porte et emporte avec soi. Évoquer le poids de la mémoire, la manière de faire avec, s’en défaire parfois, avec force ou tendresse.
Avec le soutien de Qui Vive ! – Artistes et lieux culturels de la métropole nantaise jouent la solidarité
facile
à lire et à
comprendre
Dans ce spectacle 2 performances,
sont présentées l’une avec l’autre.
La performance c’est un spectacle original.
C’est un mélange de théâtre et de danse.
La 1ère performance s’appelle La Marée Monte.
Sur scène 1 artiste fait :
- de la poésie,
- du chant,
- de l’effeuillage
L’effeuillage est une façon artistique d’enlever des vêtements.
L’artiste veut lutter contre la violence,
et la montée des fascismes. Le fascisme est une idée politique. Les personnes fascistes veulent que :
- toutes les personnes pensent comme elles,
- les gens doivent obéir sans discuter.
Souvent les fascistes rejettent :
- les étrangers,
- les personnes différentes,
L’artiste a envie de résister et de donner envie,
de continuer à aimer et à vivre.
La 2è performance s’appelle Détroit.
Ce spectacle est né d’un souvenir d’enfance.
L’artiste parle des lieux importants dans la vie. Ces lieux qui sont dans nos souvenirs.
L’artiste parle aussi des souvenirs gardés,
dans la tête et dans le coeur,
quand une personne s’en va d’un endroit.
Le spectacle parle de :
- la mémoire,
- des choses qu’une personne se rappelle toujours,
- des choses qu’une personne veut oublier.
Distribution
Stagiaire en scénographie et costume : Mathilde Morin
Crédits
Crédits photo : Gregg Bréhin
Accueil en résidence : La Fabrique Dervallières de Nantes, le TU-Nantes, le studio de danse de la Cie Ecart au 38 Breil, l’association Dernière Main