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jeu. 02 mars 18H30

Laboratoire sauvage

IDÉAL
Cie Le Marlou
02 Mars. 18H30 • jeudi
Terminé
TU-Nantes
Gratuit sur réservation

[APÉROS CUBES]
Rencontre

Un dialogue autour de nos relations au vivant orchestré par la chercheuse Malou Delplancke / Centre de Recherche en Éducation de Nantes (CREN) avec l’équipe artistique du spectacle Petits tréteaux d’écologie sauvage, Alessandro Pignocchi - auteur de la bande dessinée Petits traités d’écologie sauvage, Ruppert Vimal - chercheur en géographie (CNRS de Toulouse) et l’éco-activiste Thibaut Labat - architecte et membre du collectif Défendre/Habiter.

  • Alessandro Pignocchi | Ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, Alessandro Pignocchi s’est reconverti dans la bande dessinée, l’écologie politique et le militantisme. Il a notamment publié « La recomposition des mondes », un récit de sa rencontre avec la zad de Notre-Dame des Landes. Plus récemment, dans « ethnographies des mondes à venir », il s’interroge avec Philippe Descola sur la portée politique de ce type d’expériences communalistes. 
  • Tibo Labat | Tibo a bifurqué et tente de déconstruire les mondes du construire, politisé par l'expérience commune de la lutte contre l'aéroport à 25 km au nord ouest de Nantes, il s'implique dans la coordination des Reprises de Savoirs.
  • Ruppert Vimal | Chercheur en sciences environnementales, ses travaux consistent à produire des connaissances empiriques basées sur l’expérience de terrain pour repenser notre relation au monde et en particulier au reste du vivant,  avec la conviction qu’on ne peut se contenter de décrire de quoi est fait le monde, sans se demander comment nous le savons. Il s'intéresse aux enjeux de biodiversité sous le prisme de leur dimension spatiale en suivant une approche pluridisciplinaire.

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Apéro cube
-> Rendez-vous inédit pour faire dialoguer arts et sciences le temps d'un apéro, dans le bar du TU. Lectures, concerts, performances, rencontres et conférences.

Distribution
Marion Delplancke et Malou Delplancke - Cie Le Marlou, Alessandro Pignocchi, Tibo Labat, Ruppert Vimal

Marion Delplancke, metteuse en scène et interprète

Marion est formée à l’ENSATT au sein de la promotion mise en scène, dirigée par Anatoli Vassiliev avec qui elle travaille pendant quatre ans. Avec sa sœur Malou Delplancke, normalienne et docteure en éthno-biologie, elle fonde en 2008, la compagnie, Le Marlou, implantée à l’île d’Yeu. Elles sont animées toutes deux d’un désir commun: faire dialoguer les arts et les sciences pour réfléchir collectivement au monde qui vient, dans un jeu d’inspiration mutuelle. Chaque création invente un processus d'écriture plateau pensé comme un protocole d'investigation du réel. A partir de questionnements qui s'ancrent profondément dans la réalité contemporaine, elles explorent comment la fiction peut donner des armes pour réfléchir collectivement au monde qui vient. Elles s'entourent pour cela d'une équipe à géométrie variable selon les créations (scénographes, musiciens, artistes interprètes, créateurs sonores). En collaboration avec David Jauzion Graverolles, elle met en scène Les étourdis du bateau à partir de la Surprise de l’amour et travaille sur le Décaméron de Boccace. En tant qu’actrice, elle joue Lisa dans Diables, une création de Giampaolo Gotti à partir des Démons de Dostoïevski et Junie dans Britannicus mis en scène par Tatiana Stepantchenko. Sur le plan pédagogique, elle intervient à l’université d’Angers et est professeur d’art dramatique aux conservatoires du XVème et du XXème arrondissement à Paris depuis 2010.

Compagnie Le Marlou
Créée en 2008, la compagnie Le Marlou est située à la croisée des arts et des sciences et naît d’un dialogue entre deux soeurs. Marion Delplancke est metteuse scène et comédienne formée à l’ENSATT, elle assure la direction artistique ; Malou Delplancke est normalienne et chercheuse en ethno-biologie, elle est la coordinatrice du Labo Sauvage. Lieu de dialogue et d’expérimentation, le Labo Sauvage est le berceau du processus de création de la compagnie. C’est un échange et un enchevêtrement entre l’équipe artistique du Marlou et un collectif de chercheurs et d’artistes issus de plusieurs disciplines – arts plastiques, architecture, écologie, anthropologie, géographie – réunis autour de la question de nos relations au vivant. L’idée du Marlou est d’explorer comment la fiction peut donner des armes pour réfléchir collectivement au monde qui vient. Une réflexion sur notre rapport au vivant déjà amorcée dans ses précédents spectacles, Moby Dick, oratorio électro 2018 et AMAMONDE, farce tragique sur le temps détraqué 2019.