Assemblée #1 : la robustesse

Face au constat d’un monde en crise(s), comment agir ?
Le TU inaugure un cycle de rendez-vous mêlant spectacles, ateliers citoyens et rencontres pour explorer ensemble des pistes pour fabriquer un monde plus désirable. Acteur·ices d’une pensée, philosophes militant·es, chercheur·euses visionnaires sont invité·es à témoigner d’un concept inspirant : la robustesse, la révolution, la joie, autant de boussoles citoyennes pour se donner le pouvoir et le courage d’agir.

PROGRAMME :

· 14H : débat / discussion : Sortir du productivisme scientifique : pour une Université non-performante ! » par l’Atécopol de Nantes –  Atelier d’écologie politique Réserver ici
Les études, l’enseignement et la recherche scientifique nécessitent du temps et de l’énergie pour agir, penser et échanger. Or, le temps et l’énergie dont disposent les différent·es acteur·ices de l’Université sont en grande partie dépensés dans une logique d’évaluation permanente de leurs performances individuelles ou collectives. À l’heure où se multiplient ces logiques d’évaluation (et les injonctions administratives qui en découlent), les classements, les indicateurs scientométriques, nous nous demanderons donc comment construire une science lente, collective, accessible et inclusive qui ne soit plus basée sur la productivité.

· 16H : déambulation collective par l’Atécopol de Nantes –  Atelier d’écologie politique Réserver ici 
une marche-composition, forme de déambulation collective (sur le campus du Tertre) pour arpenter le dehors, se parler en mouvement et penser autrement. Il s’agira d’un moment d’exploration collective et ludique, pour questionner, à rebours de la performance, ce à quoi nous sommes lié·es, regarder nos formes de vies et de travail, leurs dépendances et leurs possibles.

· 18H30 : La robustesse – Rencontre avec Olivier Hamant, Chercheur à l’INRAE, directeur de l’institut Michel Serres, auteur de « La 3ème voie du vivant » et « Antidote au culte de la performance » Réserver ici 

Compétitivité débridée, flux tendu, agriculture de précision, smart cities… Paradoxalement, l’âge de l’optimisation, de la performance et du contrôle rend notre monde toujours plus fluctuant: méga-feux, dérive sécuritaire, guerre mondialisée. En s’inspirant des êtres vivants, nous pourrions apprendre une autre façon d’habiter la Terre. Alors que les sociétés humaines modernes ont mis l’accent sur l’efficacité et l’efficience au service du confort individuel, la vie se construit plutôt sur les vulnérabilités, les lenteurs, les incohérences… c’est-à-dire des contre-performances, au service de la robustesse du groupe. Un contre-programme ?

· 20H : MOCHE, Laurent Cebe