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lun. 16 au jeu. 19 oct.

Ici commence le pays de la liberté

Création
Jean Le Peltier
16 oct. · lundi · 20H
17 oct. · mardi · 20H
18 oct. · mercredi · 20H
19 oct. · jeudi · 20H
Terminé
10€ avec la carte TU
TP 16€ / TP 14€ / TR 10€ / TSR 6€
0€ pour les étudiant·es de Nantes Université
TU-Nantes
1H30
Création made in TU : avec la Carte TU, la deuxième place à 10€ pour la personne qui vous accompagne.
À partir de 15 ans

Une fête folklorique qui part en vrille, des souvenirs déformés, des existences autant banales que tragiques. Un huis clos spectral où trois personnages, tout à la fois drôles, maladroits, méditatifs ou vindicatifs, esquissent une tentative de réconciliation avec eux-mêmes.

Dans l’histoire, il y a un comédien avec un costume historique, il joue tellement mal qu’il a mis tout un village en colère -c’est aussi parce que les gens étaient tendus à cause de leur travail. En voulant le protéger, une villageoise, députée, s’est trompée et l’a fait tomber avec elle dans un silo à grain médiéval. Une infirmière à domicile est également tombée avec eux. Les trois personnages se sont fait tellement mal qu'ils se retrouvent dans un état paradoxal, entre la vie et la mort, et pour passer d’un côté ou de l’autre ils doivent d’abord se réconcilier avec eux-mêmes mais aussi avec les deux autres. Se mettre d’accord sur ce qu'ils peuvent accepter de partager. Et se disputer. Et se rendre compte que finalement c'est entre deux disputes que se trouverait le pays de la liberté.


« Un peu lunaire, absurde, hors-sol, Ici commence le pays de la liberté est un formidable moment de réflexion et de rire autour du langage, de l’identité, de la manière singulière dont chacun voit le monde et la vie tout en peinant à l’exprimer par les mots. Aussi hilarant lorsqu’il déclame son texte de manière ridicule que lorsqu’il fond en larmes face à l’impossibilité des deux femmes à dialoguer, Jean Le Peltier, auteur et metteur en scène du spectacle, est formidable de bout en bout. »  ​Critique Jean-Marie Wynants – Le Soir – 20/09/2023

Distribution
Conception, texte, mise en scène : Jean Le Peltier - Interprétation : Jean Le Peltier, Sophie Guisset, Gwendoline Gauthier - Lumières : Alice Dussart - Scénographie : Justine Bougerol - Collaborations dramaturgiques : Lorette Moreau, Vincent Lécuyer - Régie générale : Benjamin Lasserre - Production : Marion Valentine – Bora Bora productions - Développement, diffusion : Charles-Eric Besnier-Mérand – Bora Bora productions
Crédits
Production : Grand lointain (Nantes) et Ives et Pony (Bruxelles) - Coproductions : Atelier 210, Bruxelles ; TU-Nantes ; Mythos, Rennes ; Bain public, Saint Nazaire - Soutiens financiers : Fédération Wallonie Bruxelles ; Ville de Nantes ; Département de Loire-Atlantique ; DRAC Pays de la Loire. - Autres soutiens, résidences : Le CENT-QUATRE, Paris ; La Bellonne, Bruxelles ; La Balsamine, Bruxelles ; Le Quai – CDN, Angers ; Bain public, Saint Nazaire - MA, Scène nationale de Montbéliard ; La Paillette, Rennes ; Le Théâtre de Poche, Hédé.

Jean Le Peltier, auteur, metteur en scène et interprète

Après des études théâtrales qui l’ont conduit en France et en Allemagne, Jean Le Peltier s’établit en Belgique où il fonde sa compagnie Ives & Pony. Interprète pour le plateau théâtre et celui de cinéma, réalisateur de courts-métrages, il met en scène ses premières pièces de théâtre à partir de 2014.

Ives et Pony présentent les spectacles de Jean Le Peltier.

On pourrait dire que ce sont des spectacles de théâtre performatif.
Le théâtre performatif on pourrait dire que c’est comme du théâtre mais avec une petite différence.
La différence on pourrait dire que c’est l’utilisation généreuse de metalepses narratives.
Les metalepses narratives on peut clairement dire qu’on ne sait pas ce que c’est. On pourrait dire que ça correspond a l’intrusion d’un narrateur dans son histoire, et aussi l’inverse. 

On pourrait dire pas mal de trucs.

Faire du théâtre de cette manière donne l’occasion de poser un  regard déshabitué sur des situations apriori banales et de leur chercher un nouveau sens. Un sens caché, implicite, rêvé, oublié. Tout ça pour faire remonter les éléments mythologiques qui traînent dans notre présent, pour trouver ce qu’il y a d’un peu grandiose dans le simple, d’un peu précieux dans le naïf.