Clashes Liking + Spongebabe in L.A. (4 Love & Anxiety)

Une soirée pour découvrir deux solos chorégraphiques, deux expériences de métamorphose des identités et des corps. 

Clashes Licking 
Catol Teixeira

Il y a un siècle, le chorégraphe et danseur Nijinski bouscule radicalement les codes de la danse avec sa pièce L’Après-midi d’un faune. Aujourd’hui, Catol Teixera invite son fantôme dans un ballet de tendresse queer et de métamorphose continue. 

Habité·e par les fantômes de sa mémoire, du Brésil et de l’histoire de la danse, Catol Teixera compose un solo de danse comme une caisse de résonance de souvenirs. Iel apparaît comme une créature mi-homme mi-femme, proche du Faune de Nijinsky, danseur virtuose des ballets russes, chorégraphe à scandales et pionnier de la danse moderne. 

Entre cérémonie du souvenir et rêve du moment présent, la danse se fait troublante.
Catol Teixeira joue avec l’imprévisible, négocie avec le risque, clashe les normes de beauté, d’identité, les assignations pour mieux exister. Et demeurer indéfinissable. 

Spongebabe in L.A. (4 Love & Anxiety)  
Mercedes Dassy

Entre punchlines, chansons et éclats chorégraphiques, une icône pop nous livre un autoportrait à la forme chimérique d’un concert, d’un spectacle de danse et d’un behind-the-scene. Des moments de vie en mutation nourris du chaos tout autant que des pulsions de survie. 

Spongebabe est une icône pop et le double fictionnel de Mercedes Dassy. Nous partageons avec elle sa dernière nuit avant son come-back, avant la grande première de son nouveau spectacle, de son nouvel album. Entre deux moments de répétitions, elle révèle, en mouvement et en mots, un récit intime sur la vulnérabilité, la douceur et la renaissance.

Je crois que Spongebabe, c’est un être post-apocalyptique. C’est cette dernière métamorphose, fille d’un hacking involontaire et d’une surcharge de mise à jour. C’est un être du calme, mais dont les cellules contiennent l’ADN du chaos, des crises, de l’effondrement, des pulsions de mort et des pulsions de survie, comme de toute la lumière qui a continué d’éclairer le chaos et de tous les ours en peluche qui ont veillé sur ce chaos pour qu’il n’aille pas faire son processus en enfer sous la terre, mais à la lumière et l’air pollué du bordel de la ville 

Mercedes Dassy