
BOCAS DE ORO
17 nov. 20H • jeudi
Quelles fictions nous sauveraient de la fin du monde ?
Il y a ce mythe pré-inca de pierres puissantes, détentrices du secret pour le salut de l’humanité : celles de la porte millénaire du soleil. Puis, il y a ce son lancinant de percussion de de pierres frappées, de pierres obstinées, que Marcela Santander Corvalan a croisé dans une manifestation dans son pays natal, au Chili. Et au milieu de ces deux histoires de pierres agissantes, de pierres infatigables, il y a quatre corps de danseurs qui se lancent à l’assaut de ce secret de vie, conjurer l’oppression, résister et magnifier la fragilité. Les pierres murmurent, une nouvelle topographie s’impose et un contre-récit s’écrit. La résistance aux normes, la reconnaissance de nos fragilités seraient-elles alors des antidotes pour lutter contre notre perte ?
"Nous avons l’obligation absolue de devenir capables, de nous rendre mutuellement capables de changer les récits, comment rendre les histoires faibles plus fortes et des histoires fortes plus faible ?"
Donna Haraway, philosophe, primatologue et féministe, in Story telling for earthly survival, documentaire de Fabrizio Terranova, 2016.
de Vanves (FR) / Le Dancing CDCN Dijon (FR) / La Briqueterie, CDCN du Val de Marne (FR) dans le
cadre de l’accueil-studio / La place de la danse, CDCN Toulouse Occitanie (FR) / Atelier 210 Bruxelles (BE) / Charleroi Danse (BE) / Scène nationale d’Orléans (FR) / CN D – Pantin (FR) - Avec l'aide de la DRAC Ile-de-France, dans le cadre de l'aide à la création chorégraphique - Avec le soutien de NAVE, Centro de creación y residencia, Santiago du Chili dans le cadre du réseau de coopération Tacto (CL)
Marcela SANTANDER CORVALAN, danseuse, chorégraphe
Née au Chili, Marcela Santander Corvalán se forme à la danse-théâtre puis à la danse contemporaine. Elle développe ses propres projets depuis 2014, date à laquelle elle entame une association avec le Quartz, scène nationale de Brest.
Depuis plusieurs années, Marcela Santander Corvalán porte une attention particulière au partage de sa pratique chorégraphique.
La création de sa compagnie Mano Azul en 2021 s’accompagne d’un désir de développement de cet axe pédagogique, proposant et déployant ces projets participatifs en étroite collaboration avec les lieux de diffusion. Mano Azul est également pensée comme un lieu d’accueil, de valorisation et de réflexion avec le groupe de collaborateur·ice·s et artistes multidisciplinaires qui la compose ; elle propose ainsi de présenter, en parallèle des pièces de la compagnie, les différents projets de ces dernièr.e.s (DJ set, pièces chorégraphiques, expositions, films, publications).