4 questions à Yoshi Oida
Maxime Kurvers
Un puissant hommage à la portée éthique et métaphysique du théâtre.
Dans un dialogue avec le metteur en scène Maxime Kurvers, l’acteur et théoricien japonais Yoshi Oida partage, au fil de sa mémoire, ses réflexions sur l’art du théâtre qu’il pratique depuis plus d’un demi-siècle. L’entretien entre maître et élève, mené de la façon la plus spontanée possible, est structuré autour de quatre interrogations (et 4 réponses !) et tente de rendre hommage à la manière si singulière qu’a Yoshi Oida de penser le théâtre.
La performance devient ici un moyen de transmission de la mémoire et de l’expérience. Et si penser le théâtre, ce n’était pas aussi une manière de cheminer dans le monde, d’apprendre à y vivre mais aussi à y mourir ?
Yoshi Oida est né en 1933 et formé en tant qu’acteur aux techniques corporelles et spirituelles du théâtre japonais. À partir de 1968, sa carrière s’accomplit aux côtés de Peter Brook : il participe à ses voyages de recherches et joue dans ses plus célèbres spectacles. Maxime Kurvers est un jeune metteur en scène, depuis 2018 il aborde une partie de son travail comme une enquête sur l’art de l’acteur·rice.
la mise en scène épurée qui concentre notre attention sur le dialogue, la présence et les réflexions de Yoshi Oida sur un art qu’il pratique depuis plus d’un siècle !
notre mémoire, nos questions sans réponses !
facile
à lire et à
comprendre
Ce spectacle est une discussion entre Maxime Kurvers et Yoshi Oida.
Ils sont tous les deux sur scène.
Maxime Kurvers est un artiste.
Il a 34 ans.
Il fait des recherches à propos du métier d’acteur.
Yoshi Oida est un comédien japonais.
Il a 96 ans.
Il a écrit des livres sur le théâtre et l’art d’être acteur.
Maxime Kurvers pose quatre 4 questions à Yoshi Oida.
Comme une discussion entre un maître et un élève.
Maxime Kurvers essaie de comprendre la façon de penser de Yoshi Oida.
C’est un spectacle qui fait réfléchir.
Distribution
avec Maxime Kurvers et Yoshi Oida
lumières, Manon Lauriol
masque de Kagura réalisé par l’atelier de Kakita Katsuro (Hamada)
masque de Noh Ko-omote traditionnel issu de la période Shōwa
(1926-1989)
Crédits
avec le soutien de la Maison de la Culture du Japon à Paris - Fondation
du Japon et celui de la Saison Foundation à Tokyo