Quels sont les points de départ de ce spectacle  ?
Le point de départ du spectacle Wax est la main ; la danse des mains et des doigts dans un couloir de lumières.
 
Comment naît le désir de création ?
Cette création est née du désir de parler du tissu, d’abord comme scénographie, ensuite comme sujet politique sur la question de l’appropriation culturelle et enfin comme une boîte photographique avec deux corps dansants.

Comment se déroule le travail de création ?
D’abord j’ai commencé à imaginer le projet pendant un an, puis je suis passé à la phase d'écriture et de production.
Ensuite la résidence a commencé avec les danseurs, à la fin des résidences nous avons fait la résidence technique pour créer les lumières.
Les premières résidences ont commencé en février 2018, la première représentation était prévue le 25 mars 2020, à cause du covid la première se fera le 13 Octobre 2020 à la Manufacture de Bordeaux.
 
Quel est votre processus ?
J’ai d’abord commencé à travailler tout seul, puis avec deux danseurs. Je leur ai demandé de me faire une danse qu’ils ont envie de partager avec moi et cela a été le début d’une écriture.
J’ai proposé plusieurs pistes de recherche comme la danse des mains, des doigts, la danse sur deux balançoires... Avec tous ces matériaux, nous sommes arrivés à créer cette pièce.
 
Qu’est-ce qui se transforme pendant ce temps ?
Avec le temps les idées se concrétisent et deviennent une danse. À chaque résidence, de nouvelles choses arrivent et nourrissent la recherche.
 
Combien de temps avez-vous besoin pour créer un spectacle ?
J’ai besoin au minimum de 12 semaines de travail dans le studio.
 
Quelle définition avez-vous du spectacle ?
Studio photographique, corps sculpturales, danse afro-futuriste.
 
Quels sont les enjeux pour vous de la création contemporaine ?
Les enjeux pour moi, c'est d’arriver à mettre en spectacle les questions, mes envies politiques ou esthétiques.


Propos recueillis en juin 2020
→ Wax, création en oct. 2020 à la manufacture de Bordeaux