Aller au contenu principal

Marion Delplancke, metteuse en scène et interprète

Marion est formée à l’ENSATT au sein de la promotion mise en scène, dirigée par Anatoli Vassiliev avec qui elle travaille pendant quatre ans. Avec sa sœur Malou Delplancke, normalienne et docteure en éthno-biologie, elle fonde en 2008, la compagnie, Le Marlou, implantée à l’île d’Yeu. Elles sont animées toutes deux d’un désir commun: faire dialoguer les arts et les sciences pour réfléchir collectivement au monde qui vient, dans un jeu d’inspiration mutuelle. Chaque création invente un processus d'écriture plateau pensé comme un protocole d'investigation du réel. A partir de questionnements qui s'ancrent profondément dans la réalité contemporaine, elles explorent comment la fiction peut donner des armes pour réfléchir collectivement au monde qui vient. Elles s'entourent pour cela d'une équipe à géométrie variable selon les créations (scénographes, musiciens, artistes interprètes, créateurs sonores). En collaboration avec David Jauzion Graverolles, elle met en scène Les étourdis du bateau à partir de la Surprise de l’amour et travaille sur le Décaméron de Boccace. En tant qu’actrice, elle joue Lisa dans Diables, une création de Giampaolo Gotti à partir des Démons de Dostoïevski et Junie dans Britannicus mis en scène par Tatiana Stepantchenko. Sur le plan pédagogique, elle intervient à l’université d’Angers et est professeur d’art dramatique aux conservatoires du XVème et du XXème arrondissement à Paris depuis 2010.

Compagnie Le Marlou
Créée en 2008, la compagnie Le Marlou est située à la croisée des arts et des sciences et naît d’un dialogue entre deux soeurs. Marion Delplancke est metteuse scène et comédienne formée à l’ENSATT, elle assure la direction artistique ; Malou Delplancke est normalienne et chercheuse en ethno-biologie, elle est la coordinatrice du Labo Sauvage. Lieu de dialogue et d’expérimentation, le Labo Sauvage est le berceau du processus de création de la compagnie. C’est un échange et un enchevêtrement entre l’équipe artistique du Marlou et un collectif de chercheurs et d’artistes issus de plusieurs disciplines – arts plastiques, architecture, écologie, anthropologie, géographie – réunis autour de la question de nos relations au vivant. L’idée du Marlou est d’explorer comment la fiction peut donner des armes pour réfléchir collectivement au monde qui vient. Une réflexion sur notre rapport au vivant déjà amorcée dans ses précédents spectacles, Moby Dick, oratorio électro 2018 et AMAMONDE, farce tragique sur le temps détraqué 2019.