Voilà un spectacle juste et essentiel, beau comme une première fois.

« Tony. Qu’incarne-t-il ? Peut-être ces mecs qu’on n’applaudit jamais. Une fois à la naissance, une fois à la fin, entre-temps rien. Une intelligence sans ambition, sans vernis, sans arrogance. Cette noblesse de la banalité dont parle Marguerite Duras ? Franchement il n’y a que l’élite pour inventer de tels concepts. Tony surtout était fort physiquement. C’est toute ma peine ça, de ne pas être fort physiquement. Là-dessus je suis inconsolable et mon champion n’est plus là. (...) Tony, c'est peut-être un hommage à ceux qu'on nomme la majorité invisible ou silencieuse, mais encore une fois il m'aurait été impossible d'aborder cela sous un angle thématique. Le moteur du spectacle, c'est la vérité. Celle d'une union déterminante entre deux garçons, dans la campagne française des années 80. Faite de rêves, d'errance et d'échanges de cassettes, mais aussi de peurs nettement plus surmontable à deux. » - Hervé Guilloteau.

On aime Tony, Hervé, Bertrand
On y va avec son meilleur pote, une adolescente ou la mémoire de ses 15 ans

En partenariat avec le Nouveau Studio Théâtre et le Label Grosse Théâtre qui rassemble les metteurs en scène compagnons du TU, Tanguy Malik Bordage et Clément Pascaud, ainsi que Marine de Missolz sous l’impulsion d’Hervé Guilloteau